Boston Belles Tome 4 - The Wolf by L.J. Shen

Boston Belles Tome 4 - The Wolf by L.J. Shen

Auteur:L.J. Shen [Shen, L.J.]
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Harlequin
Publié: 2023-03-12T23:00:00+00:00


18

Belle

Quatre jours plus tard, j’emménageai dans le loft de Devon.

C’était la première fois que j’allais chez lui. C’était moi qui avais tenu les rênes de notre longue relation chaotique, et j’avais toujours exigé qu’il vienne à moi.

J’étais tombée bien bas.

Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre, mais quelque part son appartement correspondait parfaitement à ma perception de lui.

Un grand espace ouvert décoré de meubles et de couleurs qui auraient été au goût de la reine Élisabeth. L’absence de murs et de couloirs me surprit. On aurait dit un entrepôt réhabilité. J’avais toujours imaginé Devon dans un vaste manoir inquiétant, encombré de portraits de famille et d’antiquités hors de prix mais affreusement moches. Puis je me rappelai qu’il n’aimait pas les espaces clos. Il était claustrophobe.

Je gagnais largement au change par rapport à mon tout petit appartement.

Je me sentais particulièrement reconnaissante envers Devon ce jour-là. Depuis le Frank-gate, il était venu chez moi tous les jours et, tous les jours, il m’avait fait venir.

Avec sa queue, sa langue, ses doigts.

Et j’en passe.

Je n’avais pas abordé le sujet de l’exclusivité avec lui, mais j’avais noté mentalement de lui faire savoir que je n’avais pas envie qu’il trempe sa saucisse dans toutes les sauces disponibles au buffet des célibataires de Boston.

Je passai les quatre jours précédant le déménagement à essayer de convaincre Persy, Aisling, Sailor et Ross que je n’étais absolument pas du tout en couple avec Devon.

Heureusement, l’histoire de Frank facilita la justification de notre colocation.

Tout le monde pensait que Devon était un dieu de l’Olympe parce qu’il m’offrait un refuge et que j’étais une parfaite idiote de ne pas lui baiser les pieds et de ne pas le supplier de m’épouser.

Ce n’était pas si mal en fin de compte.

J’irais même jusqu’à dire que je commençais à être à l’aise dans la chambre d’ami de Devon.

Il m’y rejoignait tous les soirs depuis que j’avais emménagé, mais je le renvoyais toujours dans la sienne ensuite, affirmant que je ne pourrais jamais dormir avec un homme à mes côtés.

Pendant mon séjour, je surpris des bribes de conversation entre sa mère et lui. Elle l’appelait fréquemment, parfois plusieurs fois par jour. Il avait l’air poli et réservé, amical – même si, il fallait le dire, Ursula Whitehall semblait être une vraie casse-pieds.

« Non, maman, je n’ai pas changé d’avis. »

« Non, je ne sais pas quand je rentre en Angleterre. L’argent que je t’ai envoyé ne suffit pas ? »

« Non, je ne veux pas lui parler. Je me suis excusé. Ça devrait suffire. »

Cette dernière réplique me donna envie de poser des questions, puis je me rappelai que cela ne me regardait pas.

Trois jours après que j’eus emménagé avec Devon, il partit travailler et je restai à la maison.

J’étais assise à la petite table de cuisine en albâtre, en train de savourer un assortiment de céréales aux fruits exotiques – d’accord, c’étaient des Froot Loops. Je mangeais des Froot Loops, tranquille, dans mon T-shirt trop grand Un Snackcident est si vite arrivé



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